Logement et pression étatique
La loi SRU modifiée par la Loi ALUR impose 25% de logements sociaux sur nos communes alors que nous ne disposons pas d’espace afin de les construire sans risquer de dénaturer l’essence même de ce qu’est notre village : à savoir une petite commune péri urbaine à forte empreinte naturelle.
Le terme dénaturé prend ici tout son sens. Le seul intérêt qu’avait la commune de promouvoir ces logements était de pouvoir choisir, pour partie, les habitants qu’elle souhaitait voir installés au sein de ces derniers, dans la mesure où elle veut entre autres conserver les « anciens » du village aux faibles revenus sur son territoire.
Or, l’Etat ajoute un élément supplémentaire de coercition en retirant à la commune la possibilité de proposer des habitants éligibles dans ces logements !
Les demandeurs seront gérés à un niveau supérieur et non plus localement, ce qui revient une nouvelle fois à supprimer un pouvoir aux communes, qui se voient imposer, sans contrepartie, la contrainte de bâtir des unités collectives, dépourvues de surcroît de sens environnemental.
Comment poursuivre dans ces conditions à suivre des règles qui ne tiennent plus aucun compte des réalités locales exprimées par les élus de proximité ?
Nous profitons du présent message pour vous souhaiter une très belle année 2024.
Jérôme COCHET / Christine TALIEU / Xavier LARRAT / Magali PHILIT / Vincent CHADIER
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