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Sentier 4 : Tour du Mont Cindre

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Descriptif du parcours :

Le départ se situe au centre du village, sur la place de la « République » (1) surmontée par les restes de l’ancien château fort.
Profitez de la magnifique vue sur Lyon avant de vous diriger vers le poteau Victor Hugo pour prendre la rampe d’escalier située en contrebas pour rejoindre la « Place Saint Quentin » (2) et poursuivre par la rue Gabriel Péri à gauche. Gagnez le square Foret et son ancien lavoir récemment restauré. Poursuivez votre descente sur la route de Lyon, puis tournez à gauche dans la « Rue du Lavoir » (3).
Au bout de la rue, remontez la rue de Nervieux jusqu’à son intersection avec la route de Collonges que vous empruntez à droite. Descendez jusqu’au Chemin de Vallière qui vous conduit jusqu’au « Chemin de Braizieux » (4). Remontez celui-ci sur 100 m avant de le poursuivre sur la droite. Longez les grands murs du parc de l’ancien château de la Baticolière, remarquez son portail ouvragé.
Passez devant le lavoir de « Braizieux » (5), continuez tout droit jusqu’au poteau « Gayet » (6) situé au cœur du hameau. Cette rue marque la séparation entre les communes de Saint-Cyr et de Collonges, elle conduit à la « Vieille Eglise » (7) de Collonges construite à partir du VIIe siècle. (Attention, pour la position du poteau « Vieille Eglise » actuellement non posé, voir ci-après en (7) la représentation de sa future position, et de la direction à prendre)
Dirigez-vous ensuite vers le poteau « Montgelas » (8), puis à votre droite, empruntez le chemin des Gorgerattes d’où vous bénéficiez d’une belle vue sur la Saône, jusqu’au poteau « Bois Garin » (9) (Attention, pour la position du poteau « Bois Garin » actuellement non posé, voir ci-après en (9) la représentation de sa future position, et de la direction à prendre). Ce chemin en sous-bois contourne le Mont Cindre et vous conduit jusqu’au poteau Roche Corbière (Attention, pour la position du poteau « Roche Corbière » actuellement non posé, voir ci-après en (9) la représentation de sa future position, et de la direction à prendre).
Votre retour s’effectue en continuant jusqu’au poteau « Maison de la Nature » (10) puis prenez à gauche vers le poteau Les Brosses. Descendez le chemin en passant devant le club de tennis installé dans une ancienne carrière, continuez vers le hameau de « La Bussière » (11). Prenez la direction Les Marronniers.
Empruntez le chemin des Anciennes Carrières, puis le chemin des Garennes, tournez à gauche au chemin des Côtes du Mont Cindre pour arriver au poteau « Grimpillon » (12).
En revenant au village, prenez la direction de « La Source » (13), passez rue Pasteur pour atteindre le poteau « La Forge » (14).
Le parcours se termine en descendant la rue du Lieutenant André Gérard, jusque devant « L’Eglise » (15). Vous rejoignez ensuite la place de la République où se termine le parcours.

1 – Place de la République
Poteau : « République »

Magnifique belvédère sur la ville de Lyon, créé en 1860 par le comblement d’un fossé à l’est et profitant du rocher faisant défense au sud, cette place aligne ses maisons contre l’ancienne muraille en contrebas des vieilles tours du château.
Cette place s’est transformée au cours du temps. En 1882 sont construits le kiosque pour le poids public et le bureau des voituriers ainsi que la bascule. En 1898, le tramway venant de Vaise y arrive et remplace la diligence. En 1950, il est remplacé par le trolley-bus. Sur cette place en 1860 fut érigée la guillotine pour l’exécution des assassins des dames Gayet. Cette exécution a attiré une foule considérable montée de Lyon.

2- Rue Victor Hugo- Place Saint Quentin et rue Gabriel Péri
Poteau : « Victor Hugo »

La rampe d’escaliers, créée en 1869 pour rejoindre ce quartier bas de Saint-Cyr, nous entraîne vers la place Saint Quentin, ancien quartier d’artisans, puis la ruette Ribollet et l’ancienne « grande charrière », devenue rue Gabriel Péri. C’est d’ici que les chariots de pierre descendaient leur chargement au port sur la Saône.
Dans la ruette, l’enseigne représentant une clé nous rappelle la serrurerie de Mr Ravut. Ce dernier a signé son linteau de porte un peu plus bas, son atelier était sur l’emplacement de l’actuel square Antoine Foret, son successeur. A mi- pente, la fontaine « Galland » déverse son eau glacée dans un bachat en pierre et alimente également le lavoir public situé plus bas.

3- Rue du Lavoir – rue de Nervieux

La rue du Lavoir, appelée aussi chemin de Borney au XIXe, était historiquement bordée de vergers et de vignes jusqu’aux Ormes. Le lavoir alimenté en eau par sa fontaine communale en pierre grise, invitait les lavandières à battre leur linge sur ses plates.
Plus-haut, l’aqueduc romain du Mont d’Or passe en sous-sol. Au bout du chemin à droite, aux n°20 et 22, d’anciennes maisons vigneronnes du XVIIIe siècle marquent le début du hameau de Nervieux (de Verinus, officier romain). Cet ancien quartier autrefois couvert de vignes comptait une dizaine de maisons groupées autour des deux points indispensables à la vie, le puits et le four à pain.

4- Chemin de Braizieux – Domaine de la Baticolière

Le beau portail s’ouvrait sur un parc où était jadis le château de la Baticolière, ancienne gentilhommière au XVIIe siècle. Elle a été achetée et transformée en 1880 par Camille Bellon, soyeux à Lyon, pour en faire sa « maison des champs ».
Elle fut habitée au XVIIe siècle par les Birouste, échevins lyonnais, marchands drapiers, aussi seigneurs de Tourvéon, puis sous la Révolution et au-delà, par une colonie anglaise qui la fit appeler « La Milady ». Contre le mur ouest du chemin de Braizieux, on peut apercevoir un petit temple à colonnes monolithes et plus loin un beau portail en bois clouté du XVIIIe siècle, qui fut l’entrée originelle du château.

5- Braizieux – Le lavoir
Poteau : « Braizieux »

L’eau provenant d’une source captée à travers deux puits s’écoule par une gargouille dans un bachat, qui se déverse dans une rigole et alimente le lavoir. Sur le mur nord, une croix toute simple voulait rappeler le caractère sacré attribué à l’eau par l’homme.
La source de Braizieux fait partie du réseau des quatre sources (source de Montgelas, d’Epeluis et de Tourvéon) ayant pour origine le Vieux Collonges. Ce lavoir est alimenté par un réseau de galeries de captage de plusieurs centaines de mètres, aménagées au XVIIe siècle par le banquier Gabet, propriétaire de la maison forte de l’autre côté de la voirie. Cette maison appartenait en 1392 à Jean de Braizieux, qui a donné son nom à ce quartier.

6 - Hameau Gayet – Rue Gayet
Poteau : « Gayet »

Ce hameau et sa « charrière » portent le nom de la famille Gayet omniprésente dans ce quartier depuis plusieurs siècles. La rue Gayet marque la séparation entre Saint-Cyr et Collonges. De tout temps, les paroissiens de Saint-Cyr trouvaient leur église trop éloignée et lui préféraient l’église du vieux Collonges toute proche.
L’ancienne charrière, jadis empruntée par les chariots qui descendaient la pierre des carrières, est bordée de maisons de cultivateurs-vignerons jusqu’à la route de Saint-Romain, où une croix de chemin marque le croisement des quatre voies ; elle pouvait devenir un vrai torrent quand elle recevait les eaux gonflées par l’orage des sources de Montgelas et de Braizieux.

7- Eglise du vieux Collonges – Rue Montgelas
Poteau : « Vieille Eglise »

L’église Saint Nizier avec son clocher roman et ses baies ogivales, fut construite à partir du VIIe siècle sur l’emplacement d’un oratoire dédié à Saint Clair, près de la source de Montgelas. Cette église subit des transformations au cours des siècles, dont on peut remarquer les traces sur les façades.
En face, l’ancien presbytère fut habité par le peintre Carrand, décédé en 1899. Plus bas, le calvaire et sa croix construits par les « deux Pierre Valenso » est daté de 1609.

Attention : Le poteau directionnel « Vieille Eglise » sur la commune de Collonges au Mont d’Or ne sera posé sur le terrain que fin 2017 ou début 2018.
Le photomontage ci-après vous indique l’emplacement du futur poteau, et la direction à prendre pour rejoindre le poteau Montgelas

8- Source de Montgelas
Poteau : « Montgelas »

Cette très ancienne source, sans doute d’origine celtique dont le nom signifierait « eau fraîche », était réputée pour ses vertus curatives. Ses grandes galeries recèlent dans leur eau glacée le minuscule crustacé Niphargus (10mm).
Sous les Romains, cette source était vénérée et un temple dédié à Apollon y avait été construit comme en témoignent les débris de marbre et les poteries anciennes retrouvés sur le site. De la source s’écoulait le ruisseau Tarenceu (Tarentiacum) aujourd’hui canalisé.

9- Bois Garin- La caborne chaude
Poteau : « Bois Garin »

Le chemin de Gorgerattes (de Gorge lieu profond, ravin et « Ratte » lieux défrichés) est large et confortable sur la plus grande partie de son parcours et permet de contourner le Mont Cindre d’est en ouest.
Ancien chemin de Bois Garin, il longe les anciennes carrières de pierres jaunes, abandonnées avant de nous faire pénétrer dans le bois du Mont Cindre, juste en dessous de la batterie de la Fréta, annexe du poste de défense du Mont Verdun en 1878.
Des deux côtés du chemin, on aperçoit des restes de murets qui servaient autrefois de pâtures pour l’élevage des chèvres. Le fromage de chèvre macéré dans des feuilles de vigne était un produit très prisé jusqu’au début du XXe siècle.
Des sentiers escarpés dévalent vers la combe de Saint-Romain où passe l’aqueduc romain et d’où l’on peut rejoindre le chemin de l’eau.
En longeant la partie la plus au nord on rejoint la borne militaire N° IV (servant à délimiter la zone de la Fréta) en contrebas de laquelle se trouve une caborne étonnante dite « cabane chaude ».
Celle-ci bien qu’en mauvais état laisse apparaître une niche carrée assez profonde d’où s’échappe par temps froid un voile de vapeur d’où son nom imagé de « dame blanche ». Ce phénomène géothermique est assez fréquent dans les Monts d’Or au-dessus des fentes naturelles ou des souterrains artificiels, et fonctionne également en été en rejetant un filet d’air froid.
Cette construction en pierre sèche dont le toit s’est écroulé il y a plus de vingt ans, s’étale sur plusieurs mètres et conserve un peu de son mystère, l’humidité rendant problématique un usage prolongé de cet abri.

Attention : Les poteaux directionnels « Bois Garin » et « Roche Corbière » respectivement sur la commune de Collonges au Mont d’Or et Saint Romain au Mont d’Or, ne seront posés sur le terrain que fin 2017 ou début 2018.
Les photomontages ci-après vous indiquent l’emplacement des futurs poteaux, et la direction à prendre pour rejoindre le poteau suivant sur ce sentier (respectivement Roche Corbière puis Maison de la Nature).


10- Maison de la Nature
Poteau : « Maison de la Nature »

Sur ce site, carrefour entre les sentiers venant du Mont Cindre et ceux conduisant au Mont Thou va s’installer dans un avenir proche la Maison de la Nature. Elle servira aussi d’abri et de centre d’information pour les promeneurs.
Cette maison, unique dans les Monts d’Or, aura pour vocation de servir à la fois de base de départ pour les chasseurs de la commune, et d’abri pour les randonneurs à pied ou en VTT. Ceux-ci y trouveront des informations sur les sentiers du massif et sur les éléments du patrimoine bâti ou naturel des Monts d’Or.

11- La Bussière – Les Marronniers
Poteau : « La Bussière »

Le hameau de la Bussière (ou Buissière, Buissonière) concentre ses maisons de vignerons-carriers autour de l’ancien chemin de Saint-Cyr à Poleymieux et de ses deux ruettes adjacentes. Le soleil se couche sur la pierre jaune des anciennes carrières qui s’alignent au nord.
Tout le long de la rue, une bande de marains (déchets de carrières) porte de petits jardins où l’on accède par d’étroits escaliers en pierre. Sous ces derniers s’ouvrent les entrées voutées de tunnels de carrières abandonnés ou transformés. Juste au-dessus, le hameau des Marronniers regroupe quatre maisons sur une terrasse orientée au midi. Sa croix, du haut de son mur, a été érigée pour protéger ses habitants. L’inscription « Via Coeli » évoque « le chemin vers le ciel »… un peu plus haut, deux fronts de carrières oubliés servent de décor doré pour jardin privé …

12 – Montée du Grimpillon
Poteau : « Grimpillon »

Les vignes de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or vers 1920

La montée du Grimpillon ou Grapillon (après la vendange, on pouvait venir grappiller les raisins oubliés) vient rappeler que la vigne couvrait autrefois une grande partie du Mont Cindre. Ce vieux chemin bordé de deux murets en pierre sèche, reliait probablement dès le XIVe le village à la chapelle de l’Ermitage.
Les flancs du Mont Cindre, très bien orientés sont cultivés en vigne dès l’époque romaine, et tout particulièrement du XVII ème siècle jusque dans les années 1950. Le vin de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or connut son apogée au XIXe siècle. En 1930 Etienne Perret Directeur de l’école du Bourg compose une chanson à la gloire du Vin de Saint-Cyr.

13 – La Source – Le jardin de l’ancienne source
Poteau : « La Source »

En longeant la rue Pasteur, on devine sur la droite cette ancienne carrière, remblayée depuis. C’est dans cette zone, qui s’étendait de la place Lassalle jusqu’au château de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, que l’on extrayait depuis le XIVe siècle la fameuse « pierre grise à gryphées * ».
Ce site, sur lequel ont été édifiés dans les années 1980, une salle polyvalente et un bureau de Poste était doté d’une source qui est encore visible aujourd’hui. Cette source, très utile à la population, fut au début du XVIIIe siècle à l’origine d’une forte inondation qui engloutit toute la zone et mit fin à l’exploitation de la carrière.
* gryphées : de gryphaea, mollusque fossile du jurassique.K.

14 – La Forge
Poteau : « La Forge »

Le hameau de la Forge, appelé « la Reverchonnière » au XVe siècle, abritait la forge Dorrieu, comme l’indique une inscription sur le mur de la « Villa de la Forge » au n°11 de la rue Lieutenant André Gérard. Le métier de forgeron était indispensable à la fabrication des outils servant aux carriers et aux cultivateurs.
Plus bas, « La Frairie », hôpital pour les pauvres, fonctionnait encore vers 1710, selon le curé Ranchon. La rue Pasteur, ancienne « Charrière de la Chana », puis « chemin de la Forge », rejoignait la Croix de Ravenne (du carrier Girard dit Raveyna) et sa grande carrière de pierre grise jusqu’au vieux Collonges.

15 – L’Eglise

Au premier coup d’oeil on remarque le clocher élancé et les belles proportions de « la Coquette des Monts d’Or » ou Sainte Juliette. Cette dernière a été construite par l’architecte Saint-Cyrôt Pierre Bernard de 1866 à 1872 en pierre calcaire du Mont d’Or dans le style néo-gothique et grâce à la générosité du soyeux lyonnais Joseph Bellon.
En 1899, la flèche du clocher est enfin édifiée grâce à une souscription lancée par le chanoine Chatard. Les vitraux classés sont dus au maître verrier Nicolas Lavergne et la statue de la Vierge au statuaire Jean-Marie Bonassieux.

A noter

Comment visualiser le tracé sur smartphone ou tablette à l’aide des fichiers GPX :

  • Activer la fonction GPS (ou localisation)
  • Installer sur votre mobile un logiciel comme SityTrail, iPhiGéNie, GPX Viewer (gratuit), ...
  • Après avoir demandé le téléchargement du tracé, il faut lancer l’un de ces logiciels en cliquant sur l’icone de commande "menu" ou "partage", ou en copiant l’adresse URL du fichier téléchargé dans le menu de l’application.

Téléchargements

Description complète Sentier 4 : Tour du Mont Cindre 5 septembre 2017 PDF - 3.9 Mo
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Carte Sentier 4 : Tour du Mont Cindre 4 septembre 2017 PDF - 1.7 Mo
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Tracé Sentier 4 : Tour du Mont Cindre format GPX 3 septembre 2017 GPS eXchange Format - 49.1 ko
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