Aperçu historique

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Les haches ou coins de pierre, les couteaux en silex, les poinçons en os, les pointes de flèches, les disques en pierre servant de mortier, trouvés sur plusieurs points du territoire, à Crécy, au Mont-Toux, etc, probablement sur l’emplacement des stations celtiques, montrent que notre pays fut habité par les hommes de l’âge de pierre. Le celtique a laissé son empreinte dans les mots chirat (tas de pierres), caborne (cabane en pierres sèches) etc. Les sépultures gaéliques ont été mises à jour aux Ormes, à la Ferlatière et dernièrement sur l’emplacement du groupe scolaire. Les Romains plantèrent la vigne sur les territoires des Cures, dès Greffières, de Chatanay, où celles qui existent portent encore le nom de vignes romaines. On a retrouvé également plusieurs fragments de l’aqueduc qu’ils construisirent pour amener les eaux du Mont d’Or à la Sauvegarde (territoire d’Ecully, où était établie une colonie romaine). Les noms de Mercuire, tiré de Mercure, dieu vénéré des Gallo-Romains de Nervieux, corruption de Vernieux, Vérinus, officiers romains, les pièces romaines retrouvées sur ces territoires attestent encore leur présence. Les Sarrazins, de 734 à 737, plantèrent leurs gourbis sur les bords de la Saône, ( Saint-Cyr touchait à la Saône avant 1836) et laissèrent dans la contrée un si profond souvenir qu’on leur attribua des œuvres crééés par les Romains, notamment les aqueducs qu’on a appelés longtemps sarrazinières. Les territoires de Thizy, Charbottes doivent leur nom aux Arabes. Thizy signifie col en Arabe ; Charbotte vient de chara (cascade) et de abioth (blanc). Le ruisseau des Combes qui traverse ce territoire devait en effet former une cascade en arrivant à la Saône.Dès le Xe siècle le Mont d’Or devient une circonscription territoriale du Lyonnais, entre les mains de l’archevêque Alwala, héritier de Boson, roi de Bourgogne. Alwala légua ses biens aux chanoines de Saint Jean. En 984 Saint-Cyr est cité dans la liste, faite par l’archevêque Burchard des possessions de l’église primatiale. Ces possessions furent contestées par les comtes héréditaires du Lyonnais, particulièrement par les comtes du Forez. De là des guerres incessantes qui durèrent jusqu’en 1173, époque où Guy II, compte du Forez, se désista de ses droits sur Lyon, ainsi que sur les paroisses et fiefs qui depuis formèrent le comté de Lyon, dont les archevêques conservèrent la souveraineté jusqu’en 1312, époque où Philippe le Bel réunit le Lyonnais à la couronne.