L’association Émosphère
La partie immergée d’un iceberg est toute petite. Un peu comme LudiSphère, une action pour réancrer l’enfant dans son environnement proche et sa capacité créative. Et puis, il y a l’onde des océans qui, dans ces reflets, cache la plus grosse masse de l’iceberg. ÉmoSphère agit ainsi en sous-marin depuis 5 ans, mettant en place des outils pour accompagner les jeunes générations dans leur futur.
Cinq années de recherche !
Au départ, ÉmoSphère était une question planétaire : “ Quels sont les blocages d’une transition vers la possibilité de vivre sans détruire la terre ? ”
D’interrogations en recherches, nous avons vu poindre nos habitudes culturelles, puis nos certitudes.
C’est donc tout naturellement que nous nous sommes enfoncés dans les abysses de la psychologie cognitive, l’anthropologie et, bien-sûr, les données et synthèses
cientifiques, tous secteurs croisés.
ÉmoSphère n’aurait pas dû exister !
« Au bout de 4ans, nous avions nos réponses. Il s’agissait à présent d’analyser si une ou des actions étaient en cours. Et les actions foisonnaient, partout, sur tous les continents. Joanna travaillait à mes côté lorsqu’une évidence me traversa l’esprit : si les initiatives sont suffisantes, je serai content qu’ÉmoSphère n’existe pas. Et Joanna partagea mon point de vue. »
Didier, président de l’association
Une faille éveilla nos recherches : l’enfance ! Il fallut alors chercher les imbrications
possibles dans nos systèmes et étudier les impacts de l’éducation formelle et leurs possibles compléments. Ce n’est qu’à ce moment-là que les outils de jeux immersifs ont été développés.
Développés, testés, modifiés, re-testés, améliorés puis enfin, testés en condition réelle sur Lyon et ses environs durant une année.
Du macro au micro, une immersion de bon sens !
Sans aucune prétention, sinon peut-être celle de préserver les générations futures
d’éventuels bouleversements, ÉmoSphère se devait de concrétiser ses réponses le plus largement possible. D’un autre côté, une partie des réponses se trouvait dans la plus petite sphère de l’individu : son milieu. Sans influer sur le milieu familial, nous étions convaincus que la proximité géographique naturelle et humaine répondrait à la partie élémentaire de la quête de sens. C’est à la mairie de St Cyr-au-Mont-d’Or, Monsieur le Maire en tête, Patrick Guillot, que notre intention a fait écho. Et la
municipalité nous a permis de concrétiser nos actions.
Sous l’océan… une montagne d’espoir
Notre petite ville est déjà une étendue d’eau, vibrante, nourrissière. Une étendue de patrimoine, de volontés fortes et d’exceptionnels milieux naturels. Et les eaux se tendent, se touchent, se croisent, interagissent : Il y a les Monts d’Or, tous ses villages et maires convaincus qu’il faut soigneusement protéger notre environnement. Nous émergeons dans une toute petite aide avec LudiSphère, voulons agir localement, puis nous irons adapter nos expériences et connaissances ailleurs, dans d’autres localités, sur d’autres territoires avec ÉmoSphère.
L’enjeu en vaut la chandelle. Il s’agit du bien-être de nos enfants et de leur planète.